dimanche 13 septembre 2009

Anne traite son beau-frère de satyre !

la verge tendue du satireIl semble bien que la confusion orthographique entre satire et satyre ait de beaux jours devant elle ; comme elle ouvre des perspectives priapiques, nous ne bouderons pas forcément le plaisir qu’elle procure. Ainsi, L’Officiel des spectacles décrit-il l’exposition parisienne “Argent roi”* comme la présentation de “100 dessins par 10 dessinateurs satyriques”. Cela attirera sans doute plus les foules que si les dessinateurs avaient été seulement satiriques.La satire, du latin satira (pièce en vers railleuse) n’a en principe rien à voir avec le satyre, du grec satyros (demi-dieu rustique cornu, pourvu de pattes de bouc et fort porté sur le sexe).Pour cette raison, le chirurgien Ambroise Paré avait nommé satyriasis* l’exagération morbide de la sexualité chez l’homme, “maladie ainsi appelée à cause que l’on a toujours la verge tendue comme les satyres”.Comme le principe de la satire est de fouailler, de battre de verges, on voit bien que dans les deux cas, c’est de verge(s) qu’il s’agit.

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